OLIVIER LASSON
Olivier Lasson, artiste sonore, s’intéresse aux phénomènes vibratoires des matériaux et du vivant. Il s’attache à associer dans ses oeuvres les recherches en géophonie, anthropophonie et biophonie.
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Elève de Georges Paczynski au CIM, Olivier Lasson apprend la batterie et le rapport à l’espace sonore par le geste et la maitrise de la frappe. De cette formation, il lui restera la passion pour la vibration et les métaux qu’il transpose tout d’abord dans l’univers électronique.
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Pour la création de ses œuvres électroacoustique, il capte et ainsi révèle la présence des sons, même les plus imperceptibles. Des prises de son aquatique jusqu’aux mouvements imperceptibles de la terre. Du vent dans les arbres transmis par le bois et capté via les racines jusqu’aux déplacements des insectes et aux vibrations des matériaux manufacturés.
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La rencontre avec le Collectif MU en 2013 et la découverte du Field Recording est ensuite déterminante dans l’évolution de sa pratique. Il remplace dès lors les instruments de musique par la captation de sons de territoires spécifiques.
L’apport de l’environnement sonore dans la rythmique enrichit son vocabulaire et le rend plus organique. Il lui permet d’y intégrer des éléments aléatoires et d’ouvrir le chemin vers un nouvel aspect, la musique du réel, dont il serait le chef d’orchestre.
En 2014, il décide d’orienter sa pratique vers la Musique Concrète et participe la même année au Festival Bande Originale autour du Canal de l’Ourcq à Paris.
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Centrant ses créations sur les sons du paysage sonore et leurs manipulations ultérieures, ses œuvres investissent différents domaines artistiques. Il crée des pièces pour le théâtre (Rituel pour une Métamorphose à la Comédie Française en collaboration avec Yasmine Hamdan) et pour la danse (Le Chant du Styrène de la compagnie Tétrapode). Il réalise des performances live jouées sur Revox (Tape Looping) aux Instants Chavirés à Montreuil, à L’Eglise des Frères Prêcheurs et la Chapelle Madeleine à Arles (Festival On).
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Il produit des oeuvres d’art sonore pour le Château d’Esquelbecq (Mémoire sonore pour l’exposition Art aux Jardins), pour le Musée Transitoire (Exposition O à Chambesy, Suisse), pour des évènements d’entreprises (mise en son des magasins parisiens Hermès). En collaboration avec le collectif de photographes NNIPAS, il produit des pièces sonores in situ pour le festival « C’est dans la Vallée » produit par Rodolphe Burger à Sainte-Marie-aux-Mines et l’exposition aux Grands Thermes de la Bourboule avec L’eau chaude sur ma peau.
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Il continue à parfaire son exploration de la musique du réel à partir des sons des environnements naturels et architecturaux comme pendant la résidence à la Casa Pantrova sur les hauteurs du lac Lugano, invité par Amandine Casadamont et le Musée Transitoire.
SHOW REEL - Olivier Lasson
Field recording et composition
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Toute matière retient une empreinte des évènements passés. Résident une semaine au Château d'Esquelbecq, Olivier Lasson est parti à la recherche de ces traces sonores. Il libère la musique inscrite dans tous les éléments architecturaux, des murs en pierre de la cave aux métaux des grilles du château, pour créer la musique du réel. Il extrait des sonorités, les manipule à l'aide de traitement électronique et analogique, pour créer une pièce de musique électroacoustique.
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Depuis la Serre à ciel ouvert, face au château, une écoute au casque est proposée pour une immersion totale. Le visiteur peut ainsi se laisser porter par les résonances de cette bâtisse qui raconte son histoire.
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Exposition « Art au Jardin » au Château d’Esquelbecq, juillet - septembre 2017. Commissariat : Aude de Bourbon Parme
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Edition de 30 vinyles (Gravure / Numérotés et signés), 2019.
Crédits : Field Recording & Composition : Olivier Lasson
Production : Olivier Lasson & Association du Château d'Esquelbecq
Design by Cranes Factory
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Musique Concrète - 39’28’’
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Les Grands Thermes sont semblables à un monstre géant qui chaque jour s’éveille à 6h du matin. Parcouru de flux liquides, il respire, il se déploie, il vit dans les sous-sols labyrinthiques.
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« J’ai suivi Stéphane qui selon un rituel bien précis réveille toute la machinerie chaque jour. Les gestes sont exécutés avec minutie pour remettre en route la pression nécessaire au système et pour désinfecter tous les accès à l’eau miraculeuse de La Bourboule. L’eau prend un seul chemin, un seul sens, de la source vers les cuves puis dans le gigantesque circuit de tuyaux débouchant sur les salles de soins. Elle crée une harmonie silencieuse que je me suis permis d’organiser et traiter pour révéler une musique discrète. Il faut coller des micros sur le métal pour y puiser une symphonie organique et bienfaisante. »
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La pièce L’eau chaude sur ma peau est le résultat de ces captations et manipulations en post production afin de fabriquer une esthétique de musique concrète, style me permettant d’utiliser l’environnement comme un orchestre géant.
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Crédits : Captations Sonores & Composition : Olivier Lasson
Travaille de prise de son alternative avec un micro aérien à droite et un hydrophone ou un geofon à gauche, réalisé pendant la résidence du Musée Transitoire à La Casa Pantrova sur le Lac de Lugano. Ces séquences sonores sont des adaptations des décalages de Dana Diminescu, sociologue invité à la création par Amandine Casadamont et Romina Shama.
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Comment reproduire deux points de vues différents d’une même situation ou action.
Retranscriptions sonores de deux espaces conjoints mais opposés.
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Crédits : Captations sonores et réalisation : Olivier Lasson
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Création sonore autour du Canal de l'Ourcq pour le Collectif MU et le Festival Bande Originale.
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Après une série de Field Recording enregistrés tout au long du canal de l’Ourcq, Olivier Lasson à réalisé plusieurs séquences audio allant de la musique concrète au paysage sonore reconstitué. Ces séquences ont été diffusées via l’application SoundWays en bulles sonores géolocalisées le long du Canal, du bassin de la Villette jusqu’au parc de la Poudrerie.
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Du 12 juillet au 10 août 2014, en cinq rendez-vous et cinq villes étapes, Bande Originale est une manifestation nomade qui déploie Navettes Sonores, Parcours Sonores, et application mobile pour découvrir in-situ les créations d’une vingtaine d’artistes invités.
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Crédits : Captations sonores, Compositions et réalisations : Olivier Lasson
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Pièce sonore composée avec des sons concrets enregistrés dans la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines pendant une résidence avec le collectif NNIPAS en juillet 2015 à la Ferme chez Rodolphe Burger.
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Cette pièce comprend une restitution sonore et musicale des déambulations dans la région. Les sons concrets font état de la vie et du passé industriel de cette vallée. Les musiques concrètes représentent le développement de l’imaginaire offert par le Contrast entre cette ville désuète et son environnement naturel luxuriant.
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Exposée en multi-canal les 9, 10 et 11 octobre dans la capsule NNIPAS pendant le festival "C'est dans la Vallée" à Sainte Marie aux Mines.